Time is on my side - Jan 2010
"Réussir une retouche, c'est réussir une deuxième photo"
Une retouche,quoi de plus parlant qu'un bon vieil exemple. Prenons deux cygnes de Londres, pris en flag' de batifole. On reconnait nettement à gauche ce gris pâle des bassins de Hyde Park, l'inutilité du blanc des vilains canards adulte shakespearien et le reflet blafard d'une vie sur l'île du lapin assis.Le genre de photo qui finit dans un dossier obscur du type "2009 - 12 Dec - London" sur votre Finder. Mais non, pas possible, cette photo peut avoir un intérêt. Même du charme en se débrouillant bien. C'est tout l'intérêt d'une retouche. Non pas de rendre blonde Kate Moose après désintox ou d'allonger les jambes de la croix-rouge Karembeu, mais simplement de tenter de faire vivre un cliché à l'arrière goût de jelly. En fait, ce qui me pousse la plupart du temps à tenter une retouche, c'est que le moment ou la photo a été prise reflète un état d'esprit, une émotion particulière mais que les conditions démontrent le contraire. Le manque de bol ou rater un réglage du boitier peut souvent ternir ce sentiment. Ou tout simplement la lumière, le temps. Nombre de fois ou nous avons un fou rire en plein hiver et ou la pluie nous rassure. Pourtant l'ambiance est peu propice. Nous sommes des plantes, nous nous ouvrons au soleil.
Pour ces deux cygnes consanguins, j'avais envie de leur donner de la Grèce, du pétard 70's, parce que la date de prise de vue correspond à un sentiment particulier, loin d'être terne.Clin d'oeil pour Maria, c'est ce "matin gamin". Autant dire qu'après le shoot, il n'y avait plus de caillou hors du bassin et j'avais deux kinder et un Uncle joe's dans les poches en rentrant. C'est bon d'avoir 8ans.Techniquement, il fallait bien entendu raviver le bleu du liquide, benchmark de la retouche. Jouer sur le contraste du blanc des cygnes pour les rendre plus vivants, plus uniques et plus principaux. Plus studio 54. Bien sur cela implique que les noirs sont aussi une priorité. Légèrement rendre plus grave les teinte pour éviter trop "d'électricité" dans le bleu (qui est bien pétard). Enfin, conserver les contours naturels des cygnes afin d'éviter de faire baver la surexposition de la couleur de l'eau. Mais le plus important, conserver le sujet, tous simplement. Ce sont des noiseaux qui font des bitous (en langage AmeloWafidien).
Il neige chez moi, et chez vous?
Une retouche,quoi de plus parlant qu'un bon vieil exemple. Prenons deux cygnes de Londres, pris en flag' de batifole. On reconnait nettement à gauche ce gris pâle des bassins de Hyde Park, l'inutilité du blanc des vilains canards adulte shakespearien et le reflet blafard d'une vie sur l'île du lapin assis.Le genre de photo qui finit dans un dossier obscur du type "2009 - 12 Dec - London" sur votre Finder. Mais non, pas possible, cette photo peut avoir un intérêt. Même du charme en se débrouillant bien. C'est tout l'intérêt d'une retouche. Non pas de rendre blonde Kate Moose après désintox ou d'allonger les jambes de la croix-rouge Karembeu, mais simplement de tenter de faire vivre un cliché à l'arrière goût de jelly. En fait, ce qui me pousse la plupart du temps à tenter une retouche, c'est que le moment ou la photo a été prise reflète un état d'esprit, une émotion particulière mais que les conditions démontrent le contraire. Le manque de bol ou rater un réglage du boitier peut souvent ternir ce sentiment. Ou tout simplement la lumière, le temps. Nombre de fois ou nous avons un fou rire en plein hiver et ou la pluie nous rassure. Pourtant l'ambiance est peu propice. Nous sommes des plantes, nous nous ouvrons au soleil.
Pour ces deux cygnes consanguins, j'avais envie de leur donner de la Grèce, du pétard 70's, parce que la date de prise de vue correspond à un sentiment particulier, loin d'être terne.Clin d'oeil pour Maria, c'est ce "matin gamin". Autant dire qu'après le shoot, il n'y avait plus de caillou hors du bassin et j'avais deux kinder et un Uncle joe's dans les poches en rentrant. C'est bon d'avoir 8ans.Techniquement, il fallait bien entendu raviver le bleu du liquide, benchmark de la retouche. Jouer sur le contraste du blanc des cygnes pour les rendre plus vivants, plus uniques et plus principaux. Plus studio 54. Bien sur cela implique que les noirs sont aussi une priorité. Légèrement rendre plus grave les teinte pour éviter trop "d'électricité" dans le bleu (qui est bien pétard). Enfin, conserver les contours naturels des cygnes afin d'éviter de faire baver la surexposition de la couleur de l'eau. Mais le plus important, conserver le sujet, tous simplement. Ce sont des noiseaux qui font des bitous (en langage AmeloWafidien).
Il neige chez moi, et chez vous?
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