Paris, Keep moving forward - Jan 2010

"Je déteste quand tu me prends en photo, je suis moche"
 
Un bon petit lundi. Bon avant de disparaître dans les nuages de la semaine alimentaire, outre-Rhin cette fois-ci, je profite du voyage pour un poste (encore) comparatif de retouche. Cette fois-ci nous nous attaquons au portrait. Pardonnez-moi, j'en oublie d'abord toute civilité. Bonjour!

Le shoot ou l'épreuve originale est souvent, malheureusement, altérée par un environnement trop agressif. Je ne vous apprends rien mais outre certains cas en extérieur ou dans un studio professionnel, le pire cauchemar sont les photos d'intérieur. A moins que vous n'ayez un 1800m² avec un agora diffusant une lumière primaire adoucissante ou un matériel de lumière artificielle (lumière, néon...), vous êtes confronté à une lumière complémentaire (flash). Du coup, grain de peau, fard et perte de naturel évident. Voila par exemple le portrait original:

  











La première étape est de cerné le sujet, concentrer le regard et profiter d'une pose si anodine. La seconde étape simultanée est de légèrement corriger de certaines imperfections que la lumière pitoyable impose. Que ce soit sur la peau ou en augmentant légèrement les noirs/contrastes. Surtout ne rien forcer, vous travaillez votre base:













Ceci fait, il vous faut révéler l'impression de cette photo. Ce que vous imaginez ou ce que vous espérez. On peut donc y appliquer plusieurs grands effets. J'ai choisi de tester la surexposition positive directe. Cela implique de jouer sur la saturation et la vibrance des couleurs pour donner un effet de lumière que je détourne de l'ambiant vers le portrait. Il en résulte un visage central et source:













On note la surexposition par des couleurs accrues (comme les lèvres ou le contour des yeux) et la vibrance qui atténue la granularité. Imperceptiblement, on a changé de cadre car ce n'est plus un décor bleu-gris mais une aura plus neutre (et moins tristoune).

En noir et blanc, nous avons une toute autre sensibilité.













Nous nous approchons plus d'une photo studio, ou la solitude du sujet est frappante. Ce n'est pas la chaleur qui est recherché, mais l'unique incertitude ou interrogation dégagées par ma soeur. Je vous laisse choisir ce qui vous inspire et ce qui vous touche.

Pour "résumer":



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