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Affichage des articles du décembre, 2009

Yugoslavia, my weird experience... - Mar 2003

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« Tu rentres quand ? Certainement quand les poules perdront leur dent. » On reprend les séries couleurs, aux quatre coins du monde. Laisser moi vous emmener en ex-Yougoslavie en 2003, la jeune mais si vielle province du Kosovo.  Au delà du topo historique, rappelons qu’ils sont simplement (enfin) indépendants. Mais pas de politique s’il vous plaît. Cette photo a été prise en haut du « cendar », sur l’une des collines dominants Mitrovica. Nous sommes en mars, et à près de 300 mètres d’altitude. La cheminée que nous discernons est celle de l’usine bien soviétique de plomb. Le bâtiment est dans le plus pur style socialiste, immense, démesurée et surtout à l’arrêt depuis la chute de Tito. Cette photo n’a ici aucunes retouches, cela ne servirait à rien. L’effet recherché est bien entendu l’incongru de cette cheminée au-delà des nuages de plaines. On peut y comprendre que la nature cache le bourbier sous-jacent. Mais ce qui est amusant, c’est la perspective trompa

Iran - Sept 2008

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« Si tu prends cette photo, n’oublie pas qu’e lle ne sera qu’une image mais tu auras toujours l’originale près de ton cœur » Ce shoot a été réalisé en Iran, près d’Isfahan (Ispahan), le Khaju bridge . Je ne vous raconte pas le palabre pour obtenir cette photo. Nous reviendrons plus tard sur l’extraordinaire de ce pays et son peuple millénaire, loin des clichés d’incompréhension classiques occidentaux. Ici l’intérêt est de contredire mon poste précédent. Non pas sur l’utilisation du noir et blanc, mais tout simplement sur la possibilité de marier deux styles photographiques. Ceci n’est pas un portrait, mais plutôt l’essai de capture de deux sujets conjoints. Marier, conjoint, ma nuit a été difficile ! :) Bref, au-delà de la prise d’un sujet que je sais rare dans ma vie, ce qui me plaît c’est la facétie de Zoya (liberté). Pour ceux qui n’était pas là, il s’agit de « la fille » au deuxième plan. Le hasard à voulu que cette photo possède trois tons. La

Little Girl - Sept 2009

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"Un portrait, c’est voler l’âme et le moment, c’est capturer un visage et être remercié pour cela" On continu la série des portraits. Juste pour information, les portraits en noir et blanc n’ont pas, et de loin, la palme de mes préférences. En aparté, le noir et blanc n’est pas utilisé pour sublimer une photo, il est choisi parce que la photo ne peut être vu qu’en noir et blanc. En gros, si vous choisissez du noir et blanc pour une photo, c’est parce qu’elle a un sens avec ces variations chromatiques et non pas pour les rendre « à la Doisneau ». Vous ne corrigerez pas une photo avec le noir et blanc et, surtout, vous risqueriez de perdre un shoot aux couleurs intenses et à l’âme profonde pour un cliché. Nous reparlerons du N&B. Revenons à nos moutons… Ce portrait a été volé en Bretagne. Et non, ils ne font pas que des Bretan’or au pays d’Anne. Ce que je pense important pour un portrait, c’est de ne pas être vu (le photographe). Il existe

Tokyo - Sanctuaire moderne - Avr 2008

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"Souriez, car vos dents ne sont pas seulement faites pour manger ou pour mordre" - Man Ray On commence la série des World Trip, ou architecture. Cette photo a été prise à Tokyo, dans le quartier de  Shibuya (c'est un peu le quartier electro), près du touristique  Akihabara. Ici, c'est la persistance qui est éprouvée. Cette technique est complexe et nécessite un appareil digne de ce nom. Et oui, le "talent" n'est pas uniquement tributaire de la réussite d'un effet. Heureusement. Dans un premier temps il faut bien entendu placer l'appareil dans une configuration immobile et parfaite (c'est à dire hors dégradé de lumière naturelle). Il faut aussi compter sur un peu de chance puisque les changements brusque de lumière non naturelle (comme l'arrêt d'une voiture devant l'objectif pendant la prise de vue) peuvent gâcher la meilleure des préparations. Un temps de 4s ou 6s sont nécessaires au minimum pour une profondeur d

Barcelona-Discothequa (By Geo-Geo) - Dec 2009

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"Etre humain ne signifie pas être le pied!" On sort des sentiers battus (et de photographe). Ce shoot a été réalisé par MrGeo, artiste aux pensées de fée. Ce que j'aime dans son oeuvre, c'est l'impromptu, l'oeil en somme. Bon ok, c'est des pieds, diriez vous que cela manque de rationalité, d'intérêt, oui pourquoi pas. mais soyez un peu plus expressif. Bref, si l'on regarde bien, on peut mettre en évidence la lumière portée par les petons. Comme un bon vieux clip des 80's. Ce qu'il y a de frappant, c'est la domination de ces membres. Ils représentent ce que parfois chacun prend pour un fantasme. Cette photo EST un fantasme. Qui peut alors se targuer de prendre sur le vif une émotion avec les impressions qu'elle dégage? Du coup, que pouvez-vous retoucher???

Belize, the pier - Nov 2009

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"La couleur est un accessoire, maîtriser l'harmonie avant de choquer. La nature est la plus grande artiste, ne la contredisez pas." Cette photo est l'une de mes préférées. La retouche est très légère et ne concerne que la profondeur des couleurs. Au naturel, la pigmentation est déjà impressionnante, il fallait donc la conserver et au pire la sublimer. Perdre le ton orageux pour éclaircir le vert émeraude eut été différent et peut-être faux. il faut alors se concentrer sur la ligne d'horizon, approfondir les contrastes sans dénaturer le premier plan. Cette photo se devait de laisser la folie naturelle donner le ton. Étrange et symbolique, une légère teinte de la présence, jouer sur la vibrance et révéler par récupération les niveaux de gris/verts. Surtout pas de saturation et une légère lumière d'appoint. A vos plumes, la nature donne la leçon.

C&R Wedding Curse - Sept 2009

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"Tout n'est qu'ombre et lumière. Prendre une photo est parfois de la chance, de l'obstination mais c'est surtout aimer figer le temps" Ce portrait est une recherche entre l'exposition du sujet et l'humeur qui se dégage de son environnement. Contrairement à un style agressif de surexposition, le sujet est réel dans son environnement. La surdose de contraste implique le flou de l'arrière plan mais les tons blanc sur blanc sont conservés, pour laisser le sujet vivant dans son habitat. On devine le lieu et l'expression. C'est le propre du réalisme photographique...